Normes Sociales |
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Thèmes | Formation et formation continueLe développement durable suppose une participation la plus nombreuse possible de la population. L’UE exige à cet effet « de meilleures informations, une meilleure formation et une large participation »[1] et place ces trois éléments dans une relation étroite. Il n’est pas seulement fait référence à la formation professionnelle, car : « L'accès à une formation de haute qualité à tout âge permettra aux citoyens de prendre une part active dans la société démocratique. »[2] « Chacun devrait pouvoir développer pleinement son potentiel grâce à un soutien approprié apporté par l’éducation et la formation tout au long de la vie. Parmi les indicateurs relevant de cette dimension il faut retenir la proportion de travailleurs suivant une formation spécifique ou concerné par d’autres formes d’éducation ou de formation tout au long de la vie, ainsi que et la proportion de travailleurs utilisant un ordinateur dans son travail. »[3] La réalité dans les entreprises est différente. A notre grand regrêt, une étude européenne de la situation de la formation professionnelle initiale et continue dans l’agriculture n’existe pas encore. Si la formation professionnelle initiale est jugée bonne par de nombreux syndicats nationaux (voir la graphique), les quelques études existantes, pourtant régionalement limitées, nous apprennent que les salariés agricoles participent peu à la formation continue (la participation est très souvent réduite au minimum exigé par la loi). Les salariés de l’agriculture participent moins aux mesures de qualification que les salariés européens en général. Dans les pays nouvellement adhérés il y a un besoin d’adaptation énorme aux nouvelles technologies et aux nouveaux marchés.
Le Comité économique et social européen déclare dans son avis sur « La situation de l'emploi dans l'agriculture de l'UE et des pays candidats : perspectives d’action pour 2010 » qu’il souhaite l'adoption d'une stratégie sectorielle de l'apprentissage tout au long de la vie qui favorise l'emploi. Cette stratégie s’articule autour des piliers suivants :
La réalisation de cette stratégie ainsi que la mise en place dans l'espace rural d'un réseau de formateurs issus des partenariats sociaux a suscité un accroissement de la demande de formation dans le secteur agricole. L'accord conclu entre les partenaires sociaux sur la formation professionnelle est mis en œuvre et les autorités compétentes participent de manière appropriée à son application. Ces mesures bénéficient d'une aide financière communautaire, par exemple dans le cadre du Fonds social européen, de la Politique agricole commune et du programme LEADER et sont cofinancées par les différents États. Grâce à des concours transfrontaliers européens, on peut améliorer l'image des métiers de l'agriculture et de la sylviculture. Cela inclut également des instruments de soutien individuel et des bourses d'études.
Les partenaires sociaux ont conclu, dans le cadre du dialogue social, un accord sur la formation professionnelle dans l’agriculture, portant sur les mesures à prendre pour développer la formation professionnelle et élaborer des référentiels de diplômes professionnels pour tenir compte de la liberté de circulation et de la mobilité croissante des travailleurs [4]. Dans cet accord, ils font les propositions suivantes :
> Vous trouvez ici le texte complet de l'accord (PDF 44 k)
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